La Commission Européenne a publié une communication relative à la fourniture d’informations sur les substances ou produits provoquant des allergies ou des intolérances, énumérés à l’annexe II du règlement (UE) n°1169 /2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
Ce document apporte des précisions sur les modalités d’information relatives à certains allergènes pour les denrées préemballées et non préemballées .
On notera en particulier que dans le cas de denrées non préemballées, fournir des informations sur les allergènes uniquement à la demande du consommateur n’est pas possible.
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Bonjour,
” On notera en particulier que dans le cas de denrées non préemballées, fournir des informations sur les allergènes uniquement à la demande du consommateur n’est pas possible”
Dans le cadre d’une restauration collective, est-ce que cela veut dire que l’affichage des allergène ou tout autre mode de communication devient obligatoire ?
Car le décret n° 2015-447 du 17 avril 2015 relatif à l’information des consommateurs sur les allergènes et les denrées alimentaires non préemballées, stipule :
“l’information n’est pas requise lors de la fourniture du repas, lorsque, dans le cadre de la restauration collective, un dispositif permet à un consommateur
d’indiquer, avant toute consommation, qu’il refuse de consommer un ou
des ingrédients ou auxiliaires technologiques ou dérivés d’une substance
ou d’un produit énuméré à l’annexe II du règlement (UE) n° 1169/2011 du
Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 qui peuvent être
utilisés dans la fabrication ou la préparation d’une denrée alimentaire et
être présents dans le produit fini, même sous forme modifiée.
N’y-a-t-il pas contradiction entre la communication Européenne et ledit décret
Merci pour votre lumière
Philippe
Bonjour,
Non il n’y a pas contradiction car dans un cas il n’est pas accepté que le consommateur pose lui-même la question de la présence ou non d’un allergène et dans l’autre cas cela concerne la mise en place d’un dispositif permettant de recenser les allergènes non supportés par les convives. Ce dispositif doit être réalisé en amont de toute consommation et à l’initiative du restaurant.
En fait il n’est pas admis qu’un convive soit obligé lors de son passage en self ,par exemple, de poser une question du type ” y a-t-il de la moutarde dans ce plat”.
La mise en place d’un dispositif en amont n’est pas chose aisée sauf par exemple dans une restauration hospitalière.
Cordialement
RestoLegis