Dispositions générales
Règlement (UE) 1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (version consolidée au 01/01/2018).
Note sur l’application du Règlement (UE) 1169/2011 du 06/11/2013
Règlement d’exécution (UE) N° 1337/2013 portant modalités d’application du règlement (UE) n°1169/2011 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’indication du pays d’origine ou du lieu de provenance des viandes fraîches, réfrigérées et congelées des animaux des espèces porcine, ovine, caprine et des volailles.
Décret 2014-1489 modifiant le code de la consommation en ce qui concerne l’information des consommateurs
Guide Questions-Réponses ANIA-FCD pour l’application du règlement (UE) 1169/2011 (version du 11 mars 2013).
Règlement d’exécution (UE) 2018/775 de la Commission du 28 mai 2018 portant modalités d’application de l’article 26, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, pour ce qui est des règles d’indication du pays d’origine ou du lieu de provenance de l’ingrédient primaire d’une denrée alimentaire. (version consolidée au 09 juin 2019)
Allergènes
Loi n° 2020-699 relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires: obligation de l’indication du pays d’origine ou du lieu de provenance des viandes pour les plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines*, de viandes porcines, ovines et de volailles ou de la viande bovine hachée.
Décret 2002-1465 du 17 décembre 2002 modifié par décret n° 2022-65 du 26 janvier 2022 relatif à l’étiquetage des viandes bovines dans les établissements de restauration (version consolidée).
Décret n° 2023-492 du 21 juin 2023 relatif à l’indication de l’origine des viandes applicables aux établissements de restauration proposant seulement des repas à emporter ou à livrer.
Note de service DGAL/SDRRCC/2003-8033 du 18 février 2003 Indication de l’origine des viandes bovines dans les établissements de restauration.
Décret n° 2016-1137 du 19 août 2016 relatif à l’indication de l’origine du lait et du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédient (ne concerne que les denrées préemballées) Annulé par Décision n°404651 du 10 mars 2021 en Conseil d’État.
Arrêté du 28 septembre 2016 fixant les seuils prévus par le décret n° 2016-1137 du 19 août 2016 relatif à l’indication de l’origine du lait et du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédient (ne concerne que les denrées préemballées)
Fait maison
Décret n° 2014-797 du 11 juillet 2014 relatif à à la mention « fait maison » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés.
Code la consommation Article L 122 19
Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration commerciale, de restauration collective ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu’un plat proposé est ” fait maison “.
Denrées alimentaires et protéines végétales
Décret n° 2024-144 du 26 février 2024 relatif à l’utilisation de certaines dénominations employées pour désigner des denrées comportant des protéines végétales.
Bonjour ,
concernant l’origine des viandes ,le décret n°2023-492 du 21/06/2023 s’applique t’il également à la restauration collective non commerciale (hospitalière) ? A l’heure actuelle nous renseignons uniquement la traçabilité des viandes bovines ,porcines, ovines et volaille crues et congelées crues . Sommes nous dans les clous ?
Merci de votre réponse.
Cordialement
Bonjour,
Le décret 2023-492 concerne uniquement la restauration commerciale.
Vous êtes concernés par le Décret 2002-1465 du 17 décembre 2002 modifié par décret n° 2022-65 du 26 janvier 2022.
A priori vous êtes dans les “clous”.
Cordiales salutations
RestoLegis
Merci
Restoco
Bonjour, concernant la traçabilité des origines des viandes, les viandes en morceaux, c’est pour la viande fraiche uniquement ou bien la viande congelée aussi?
Bonjour, le décret du 26 janvier 2022 mentionne dans la notice:
“Il s’applique aux viandes achetées crues par les restaurateurs et non aux viandes achetées déjà préparées ou cuisinées.”
En conséquence si votre viande congelée est une viande CRUE c’est a dire non transformée (au sens du RÈGLEMENT (CE) N° 852/2004, le décret s’applique.
Cordiales salutations.
RestoLegis
Bonjour, la viande hachée rentre dans la catégorie crue (si elle n’est pas cuite?)
Bonjour,
La viande hachée crue n’est pas exclue de l’application du décret.
Bien cordialement
RestoLegis
Bonjour,
Concernant les allergènes. Si je fais un sandwich au poulet dans la même pièce que celle où je fais un sandwich au thon, je dois mettre qu’il y a des traces de poisson dans le sandwich au poulet? (idem pour tout autre allergènes et donc traces)
Merci d’avance
Bonjour,
Nous reprenons ci-dessous les informations du site de la DGCCRF:
“Les règles d’étiquetage (indication des allergènes) ne concernent que les ingrédients introduits volontairement par le fabricant dans la recette du produit.
La présence fortuite d’allergènes majeurs (contamination involontaire par contact avec d’autres produits sur la chaîne de fabrication, lors du stockage ou du transport) n’est pas impossible.
En conséquence, les industriels de l’agroalimentaire doivent évaluer les risques de contamination et tout mettre en œuvre pour les réduire.
Un étiquetage du type « peut contenir des traces de… » ou « susceptible de contenir des… » ne constitue qu’un dernier recours dans le cas où il n’est pas possible de maîtriser le risque de contamination fortuite.”
Nous ajoutons que la mention de traces n’a pas valeur réglementaire.
Cependant il est préférable d’indiquer la possibilité de traces d’allergènes pour ne pas faire prendre de risques au consommateur du produit.
Cordiales salutations
RestoLegis
Bonsoir,
Pour des week-ends type ‘médiévaux’, faut-il réaliser une affiche avec les informations concernant les allergènes présents dans les plats?Merci
Bonjour,
Il n’existe pas d’exception à l’obligation d’information du consommateur relative à la présence d’allergènes.
Cordialement
RestoLegis
Bonjour,
Selon la
NOTE SUR L’APPLICATION DU
REGLEMENT UE 1169/2011
Note rédigée suite au RDV du 6 novembre 2013 avec M. BERTRAND, Bureau A4 – Bureau de la
nutrition et de l’information sur les denrées alimentaires, à la DGCCRF. Rdv sollicité par Patrick Josien
et auquel les associations de la gestion directe ont été associées
Présents : Christophe CHAUMON, AJI – Bernard BELLER, CCC – Eric LEPECHEUR, CCC – Patrick JOSIEN
CCC-UDIHR, Marie-Cécile ROLLIN
A la lecture de cette note les préparations culinaires élaborées à l’avance conditionnées en barquettes pour portage à domicile par exemple sont considérées comme des denrées non pré-emballées. .
Cet état de fait a t-il été légiféré, et si oui quel texte en vigueur. Devons nous toujours considérer les barquettes comme des denrées non pré-emballées ?
(car cela conditionne donc l’information que l’on doit porter au consommateur).
En vous remerciant sincèrement pour votre réponse.
Bien cordialement
Philippe
Bonjour,
A notre connaissance la position de la DGCCRF n’a pas évolué et cette position a été confirmée par un courrier adressé fin 2016 à certains syndicats de la restauration collective concédée. Malheureusement ce courrier n’a pas fait l’objet d’une diffusion tout public mais nous avons pu la lire. Cette position repose sur la définition de la denrée préemballée mentionnée dans le règlement. Cette définition fait appel à la notion de “présentation à la vente”. Pour la DGCCRF il n’y a pas de présentation à la vente dans de très nombreuses situations de la restauration collective.
On ne peut que regretter que ces informations ne soient pas officialisées!
Bien cordialement
Bonjour,
Je me rapproche vers vous pour éclaircir mon esprit quant à l’information allergène sur denrées non pré-emballées.
Le décret 2015-447 du 17 avril 2015 relatif à l’information des consommateurs sur les allergènes et les denrées non préemballée mentionne dans son article 1 (Art R 112-14) que :
L’information allergène n’est pas requise lors de la fourniture du repas, lorsque, dans le cadre de la restauration collective, un dispositif permet à un consommateur d’indiquer, avant toute consommation, qu’il refuse de consommer un ou
des ingrédients allergènes :
Cette possibilité s’inscrit dans le cadre de la restauration collective.
CAS N°1
Une cuisine centrale qui livre des repas en barquette à une association (type ADMR)(nous sommes ici dans le cadre restauration collective)qui elle même réalise du portage à domicile (nous sommes ici dans le cadre de remise directe :
Quelles sont les obligations d’étiquetage en termes d’allergène concernant la cuisine centrale ? Quelles sont les obligations de l’association ADMR ?
CAS N°2
Une cuisine centrale qui livre des repas barquette en portage à domicile : nous sommes ici dans de le cadre de la remise directe et non plus dans le cadre “restauration collective”. Or, la possibilité de ne pas mentionner les allergènes sur l’étiquetage, si il y a une prise en compte en amont, concerne selon le décret uniquement la restauration collective. Donc, la cuisine centrale doit-elle mentionner obligatoirement les allergènes sur l’étiquetage ? En toute logique oui ! ?
CAS N°3 : une société privé de restauration qui livre une cantine scolaire (cuisine satellite) peut-elle être exonéré de l’information / étiquetage allergène si prise en compte de l’allergie en amont ?
Je vous remercie très sincèrement pour votre éclairage qui me sera très précieux car je dois vous avouer que je me perds un peu.
Merci encore
Philippe
Bonjour,
L’information sur les allergènes est un sujet complexe du fait de situations très différentes en particulier en restauration. Mais il ne faut pas oublier l’objectif de la réglementation qui est de pouvoir mettre à disposition une information crédible ou de protéger le consommateur final.
Ci-dessous les réponses que nous pouvons faire à vos questions. Ces réponses sont fondées sur ce qui est généralement admis chez les professionnels de la restauration. Cependant d’autres réponses ou interprétations peuvent circuler.
Cas n° 1 Portage a domicile:
Il est admis que deux cas peuvent se présenter selon que nous sommes en restauration collective ou en remise directe. Dans le cas d’une ADMR nous sommes bien en remise directe, en conséquence la gestion des personnes allergiques en amont n’est pas applicable. Dans le cas d’un centre d’action sociale nous pouvons être en restauration collective et donc la possibilité d’une gestion en amont est applicable.
Dans le cas d’une ADMR l’information doit être donnée au consommateur final soit sur la barquette elle-même soit remise avec le produit ou plat.
Cas n°2
Si nous ne sommes pas en restauration collective l’information doit être sur la barquette ou mise à disposition du consommateur final avec la barquette.
Cas n°3
Dans ce cas les professionnels de la restauration collective distinguent deux possibilités:
• Le personnel du satellite est salarié de la société de restauration et donc la cuisine centrale n’a pas d’obligation de transmettre de façon formelle l’information. Cependant le satellite doit posséder un système d’information du consommateur final ou une gestion en amont!
• Le personnel du satellite n’est pas salarié de la société qui gère la cuisine centrale et en conséquence la cuisine centrale doit transmettre de façon formelle l’information.
NB: en restauration scolaire le PAI n’est pas reconnu comme une solution répondant aux exigences du décret.
En résumé:
Si le consommateur final est dans une structure restauration collective vous pouvez avoir une gestion des personnes allergiques en amont dans les autres cas l’information doit être transmise au consommateur par un moyen approprié (étiquetage, document associé, affichage etc.).
Nous restons à votre disposition.
Cordialement
Il s’agit d’une petite entreprise qui fonctionne en liaison chaude. Est t’il obligatoire de mettre l’étiquetage complet avec les valeurs nutritionnelles? Merci d’avance
Bonjour,
La livraison de repas en liaison chaude n’est soumise au règlement (CE)1169/2011 que pour l’information sur les allergènes.
Pour pouvoir répondre à la question sur la dérogation à l’agrément sanitaire, il est indispensable de savoir si votre entreprise est à priori soumise à agrément et en particulier si elle livre le consommateur final ou une autre entreprise ou collectivité.
Si vous livrez des repas à une entreprise pour la restauration de ses salariés vous devenez une entreprise de restauration collective mais si vous livrez des repas commandés par les salariés vous ne relevez pas de la restauration collective.
Une livraison au consommateur final n’est pas soumise à agrément sanitaire.
Pour pouvoir répondre à votre question il est indispensable d’avoir plus d’informations sur l’entreprise.
Vous pouvez trouver les textes applicables sur le site: Textes de référence/agrément sanitaire.
Nous restons à votre disposition.
Cordialement
Bonjour,
Une personne qui souhaite livrer dans des entreprises des repas chauds sera soumis à quel étiquetage (DDM, nom du produit, date de fabrication,…)? Doit-elle réaliser une dérogation à l’agrément?
Merci
Bonjour,
Dans le cadre d’une restauration collective qui livre une cantine scolaire en bacs gastronorme, pour résumer la réglementation relative à l’information du consommateur, quelles sont les informations à fournir ?
– Dénomination du produit
– date de fabrication
– DLC
– T° de conservation
– modalité de remise en T° (dans le cas d’une liaison froide)
– origine viande bovine
– allergène (dans le cas d’absence de prise en compte en amont)
Parmi cette liste, y-a-t-il des oublis ? Si oui, lesquels ?
En vous remerciant pour votre lumière
Bien cordialement
Philippe
Bonjour,
Aux informations mentionnées ci-dessus qui relèvent du règlement (UE) 1169/2011 et du code de la consommation, il faut ajouter les exigences du Règlement d’exécution (UE) 931/2011 qui concerne la traçabilité:
a) une description exacte des denrées;
b) le volume ou la quantité de denrées;
c) les nom et adresse de l’exploitant du secteur alimentaire qui
a expédié les denrées;
d) les nom et adresse de l’expéditeur (propriétaire des denrées),
s’il diffère de l’exploitant du secteur alimentaire qui a expédié
les denrées;
e) les nom et adresse de l’exploitant du secteur alimentaire
auquel les denrées ont été expédiées;
f) les nom et adresse du destinataire (propriétaire des denrées),
s’il diffère de l’exploitant du secteur alimentaire auquel les
denrées ont été expédiées;
g) un numéro de référence identifiant le lot ou le chargement, selon le cas;
h) la date d’expédition
Certaines de ces mentions sont déjà mentionnées dans votre question.
Salutations
RestoLegis